TAROUDANT

TAROUDANT : LA VILLE

Taroudant, est située au sud du Maroc à 80 kilomètres d’Agadir au cœur de la plaine du Souss, entourée par le Haut Atlas et de l’Anti Atlas. Taroudant est la première capitale des Saadiens au 16ème siècle.
Ses remparts sont particulièrement impressionnants, s’étalant sur plus de 7kms, ils comptent près de 130 tours et 10 portes d’entrée (voûtées en forme de porte mauresque), parfois très anciennes, qui permettent d’accéder à la médina. Rénovés régulièrement depuis 5 ans, les remparts ont retrouvé toute leur noblesse d’antan et dévoilent chaque jour leur magnifique couleur ocre au coucher du soleil.
Taroudant réputée pour son artisanat, bois, cuir, fer forgé, bois peint, céramique et ses bijoux berbères en argent ; elle attire de nombreux touristes venus du monde entier qui apprécient la douceur, l’art de vivre et l’hospitalité berbère.
L’origine du nom berbère Taroudant est énigmatique : certaines légendes l’associent à une princesse syrienne qui s’était installée dans la région et qui portait le nom de « la Reine Roudana« , d’autres l’expliquent par la phrase berbère « Taroua ddante » qui veut dire « Les enfants ont été emportés (par l’eau) » que cria une femme berbère qui faisait sa lessive au bord du fleuve, quand les crues emportèrent ses enfants !
Taroudant se visite en calèche, les caléchiers sont d’adorables guides, ils connaissent leur ville par cœur, et vous montreront des coins secrets (dédale de ruelles, palais cachés…).
La ville s’appréhende aussi à pied en se perdant dans la médina, en flânant dans les 2 souks, le Berbère et celui des Artisans, en sirotant un thé sur la place Assarag ou en se rafraichissant d’un jus d’orange sur la place Talmaklate.
La ville, vous l’aurez compris, n’est pas vraiment référencée chez les Tour Operators. Vous ne trouverez donc pas de “resorts” à l’américaine, mais de nombreuses chambres d’hôtes et hôtels de charme.

LES ALENTOURS DE TAROUDANT

 Le palais-musée de Claudio Bravo:

Claudio Bravo était un artiste peintre, hyperréaliste, ayant vécu à Tanger et surtout à Taroudant, depuis 1972. Sa palette coloriste s’inspire un peu de la Renaissance italienne et du baroque espagnol. Séduit par la lumière, les couleurs et le charme du Maroc, il y développe  « une palette peut-être égale en audace à celles des plus grands coloristes de l’histoire de l’art ». Chaque pièce de cette magnifique propriété constitue un musée à elle seule, par la présence de ses tableaux, mais aussi, par la somptueuse collection d’objets d’art qu’il a rassemblés et distribués dans ces pièces.

 Incursion dans le Haut Atlas : Mentaga

Un des rares endroits où l’oued est (en principe !) alimenté en eau toute l’année et où il est donc possible de se rafraîchir l’été. Agréable excursion qui offre la possibilité de se restaurer ou prendre une collation après votre promenade, à l’auberge Mentaga. La région et la palmeraie de Mentaga sont des endroits magiques qui respirent le calme et la sérénité. Vous êtes au cœur du pays Berbère.

– Incursion dans le Haut Atlas : Afensou

Cette excursion présente divers avantages : suivre une agréable route de montagne qui surplombe de belles cultures en terrasse et traverse de charmants villages berbères, déjeuner copieusement dans une auberge traditionnelle (Les terrasses de l’Atlas), réaliser des activités de plein air au départ de l’auberge (promenades pédestres, cascades et bassins d’eau, VTT, visite du potier, ballades à dos d’ânes…). Il est possible de réaliser une boucle en passant par Mentaga.

– Incursion dans le Haut Atlas : Le lac Ifni

Voici le plus grand lac de montagne du Maroc et l’un des plus hauts avec une altitude de 2 295 m. Les touristes et les Marocains y viennent pour voir les eaux émeraude de ce lac se miroiter dans un décor minéral de haute montagne. À l’occasion, ils profitent de la tiédeur de ses eaux pour se baigner et se rafraîchir au pied du plus haut sommet du haut Atlas, le Mont Toubkal – 4167m.

– La ville de Taliouine

Pour arriver dans la capitale du safran, vous emprunterez une belle route de montagne qui traverse des champs d’arganiers. Situé à 1080m d’altitude sur l’un des plus beaux plissements géologiques du Maroc, la région produit tout le safran du pays. Souk le lundi où les producteurs vendent leur safran sans passer par les coopératives.

–  La Palmeraie de Tioute

L’oasis de Tioute est articulée autour d’une antique kasbah du XVIe, de l’époque Saâdienne, surplombant les 7 douars qui la composent au sein d’une palmeraie florissante et très bien entretenue. Environ 3000 habitants, vivent autour de cet oasis de verdure, de la culture de jardins irrigués et de l’élevage des chèvres. De belles promenades à dos de mulets sont possibles, et vous pourrez déguster un délicieux couscous sous la tente de Saïd, ou dans l’auberge bien ombragée de chez Aziz, où circulent les canaux d’eau fraîche qui vont irriguer la palmeraie, via les nombreux petits moulins, qui longent ces séguias.

– Incursion dans l’Anti-Atlas : Les gorges d’Assads

A seulement 30 Kms de Taroudant, vous découvrirez une gorge profonde, dans laquelle l’oued permet à des palmiers de se développer. Vous  grimperez sur des rochers, marcherez sur des séguias, le long de petits précipices et prolongerez votre chemin dans les vallées rocheuses jusqu’aux cultures de cédrats (ou etrogs). Ces sortes de gros citrons sont très recherchées par les juifs du monde entier pour honorer la fête des cabanes. Au bout de votre randonnée d’1h30, vous pourrez vous rafraîchir au pied d’un bassin alimenté par une résurgence située dans une sorte de grande caverne.

– Incursion dans l’Anti-Atlas : l’Agadir d’Inoumar

Construit il y a plus de 300 ans, comme en témoigne les leux (actes de transmission), l’agadir d’Inoumar est un joyau de l’architecture rurale berbère. Les igoudar du Maroc avaient un rôle politique puisqu’ils représentaient le lieu du gouvernement local nommé en amazighe les inflass. Dans ces greniers fortifiés, de toute beauté, les familles y entreposaient toutes leurs richesses car ils représentaient un refuge pour toute la population des villages voisins, en cas d’incursions tribales ou d’attaques du pouvoir central.

– Incursion dans l’Anti-Atlas : Tafraoute

Il faut se lever de bonne heure et ne pas craindre les lacets des routes de montagne, mais les paysages sont fabuleux ! Une grande boucle d’Aït Baha à Tafraoute (capitale des babouches) en passant par la Kasba de Tizourghane. Descente dans la merveilleuse palmeraie d’Aït Mansour avant d’aller visiter la très ancienne vallée des Ameln, aux villages très frais   souvent adossés aux falaises de la montagne.

– Bord de l’océan, sud d’Agadir : Tifnit

Village de pêcheurs au charme authentique. Nous apprécions son côté simple, désuet, ses cabanes de pêcheurs faites de bric et de broc, ses longues plages désertes et ses gargotes de poisson frais. Un endroit idéal pour un déjeuner de poisson et une baignade dans un lieu authentique.

–  Bord de l’océan, sud d’Agadir : Parc National du Souss-Massa

Située à l’embouchure de l’Oued Massa, cette réserve naturelle, d’une superficie de 33 800 hectares, abrite aussi bien les mammifères, comme les mangoustes, chacals, sangliers, et gazelles que des oiseaux, comme les goélands, faucons, cormorans et hérons.

–  Au sud d’Agadir Tiznit :

La ville a été restaurée en 1882 par le sultan alaouite Hassan 1er qui l’a dotée d’une longue muraille encerclant toujours l’ancienne médina. La médina est divisée en quatre quartiers centrés sur une source, la source bleue. Cette source qui permettait l’irrigation de nombreux jardins a fait la réputation de la ville. Tiznit a acquis une grande réputation pour ses bijoux en argent, dont la fibule est le symbole phare.

– Bord de l’océan, sud d’Agadir :La station balnéaire d’Aglou

A 17kms de Tiznit, Aglou possède une jolie plage, de sable blanc, protégée où l’on peut se baigner en toute tranquillité. Mais la côte compte aussi bon nombre de criques, des dunes façonnées par le vent du sud et de superbes plages désertes que le paysage dévoile lors des balades. Sur la droite en remontant le littoral plusieurs grottes abritent des pêcheurs. Elles sont creusées à même la roche et les pêcheurs y entreposent tout leur matériel, certaines ont été aménagées en petites habitations.

 Bord de l’océan, sud d’Agadir : les arches de Legzira

Une plage souvent qualifiée par les professionnels du tourisme comme l’une des plus belles du monde, malheureusement suite aux érosions multiples, la plus belle des arches de Legzira s’est effondrée fin septembre 2016. Profitez de l’occasion pour visiter également la belle ville de Sidi Ifni, fortifiée par les espagnols, et située à 10 Kms, plus au Sud. De par sa situation, Sidi Ifni peut être considérée comme « la porte atlantique du Sahara ». L’activité principale d’Ifni est celle de son port , la pêche, capturant notamment sardines, soles, dorades, courbines et thons. Le tourisme connaît aussi un essor dans cette ville disposant d’atouts importants, notamment avec la proximité de la fameuse plage blanche.

 La Ville d’Agadir :

Son grand souk réputé pour la qualité de ses produits, son fort détruit durant le tremblement de terre, où l’on monte à dos de dromadaire et qui permet de surplomber toute la baie ; son port et ses restaurants typiques de poisson frais, son front de mer et sa marina, la vallée des oiseaux…..

– Le Crocoparc :

A l’entrée d’Agadir vous pourrez musarder au « milieu » des crocodiles ; certains mâles peuvent atteindre la taille impressionnante de 6 mètres pour une tonne, ce qui met à leur portée des proies telles que des zèbres ou des gnous. Le parc est magnifique et superbement arboré. Les espaces végétaux du parc permettent de ressentir tout l’énergie et la force que la nature peut dégager ainsi que son pouvoir magique à nous apaiser.
Ce lieu a pour vocation, l’espace d’un instant, de permettre aux visiteurs de se déconnecter de la réalité et de renouer avec la nature et d’atteindre une certaine sérénité.

–  Station balnéaire de Taghazoute :

Située sur la côte atlantique, à mi-chemin entre Agadir et le cap Ghir, cette partie de la côte est dotée de belles plages étendues. Elle offre un beau panorama, une grande diversité naturelle et des spots de surf réputés. Les plus connues sont : Taghazoute plage en face de la nouvelle station balnéaire et qui s’étend sur 7 km jusqu’à Imouran (ou Rocher des diables), l’autre au nord nommée Paradis plage (km 26). Ces plages révèlent la beauté de toute la côte océanique du nord d’Agadir, et participent à la survie des habitants à travers le tourisme.

– Incursion dans le Haut Atlas occidental : Vallée du Miel et du Paradis

La randonnée dans la vallée du Paradis est magnifique, les paysages sont à couper le souffle, et la succession des bassins différemment colorés offrent de magnifiques photos. Possibilité de les surplomber afin de prendre quelques vues plus larges et de poursuivre sur la totalité de la boucle (environ 7 kilomètres). Il est également possible de se restaurer (tajines légumes et autres plats) et de se rafraîchir dans des petits restaurants type paillotes sur le chemin.

– Incursion dans le Haut Atlas occidental : Imouzer

Perché à 1250 m d’altitude, les maisons blanches du village d’Imouzer dominent une large dépression occupée par une belle palmeraie. L’apiculture est l’une des activités principales des habitants du village, dont le miel aux parfums de fleurs, de thym, de lavande ou de cactus est réputé dans l’ensemble du Maroc. Aux bords des routes, et dans de nombreuses échoppes, le miel est vendu en pot de 150 g à 1 kg ; le miel de thym, considéré comme le meilleur, est le plus cher. Depuis Imouzzer, une route goudronnée descend en lacet sur 4 kms avant de rejoindre la palmeraie et ses cascades en activité uniquement de janvier à mars. La plus grande d’entre elles, lisse, est blanchie par un dépôt de roche calcaire, lui donnant son surnom de    « voile de la mariée ». Les vasques naturelles, alimentées par les cascades, s’improvisent en autant de piscines aux eaux claires et… bien fraîches.

– Incursion dans le Haut Atlas occidental : Les ruchers d’Inzerki

Très connu dans la communauté mondiale des apiculteurs, le rucher collectif d’Inzerki, aussi appelé « Taddart ou Guerram », reste un endroit très confidentiel. Peu de touristes font le long et délicat chemin menant à cet endroit hors du temps. Et pourtant, on pourrait le qualifier de trésor du patrimoine Berbère, rien que par le fait qu’il est le plus grand et le plus vieux rucher collectif au Monde ! L’abondance de plantes et fleurs mellifères (Thym, Lavande, Arganiers, Palmiers, fleurs de montagne,…) en ont fait un lieu privilégié sur lequel on pouvait trouver, à l’époque, plus de 4000 ruches.